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DU 06/09 AU 28/09

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​Les affiches présentées ici ont été créées par des designers qui explorent courageusement un contexte rigoureusement idéologique - un pays où la liberté d'expression et l'esprit critique sont mis à rude épreuve à chaque geste créatif. Ils utilisent des symboles reconnaissables pour construire une rébellion subtile et à double tranchant : des discours graphiques qui interrogent depuis l'ombre. L'art comme arme de révolution. Dans ce paradoxe où création et commerce convergent, l'acte de vente devient aussi résistance. Créer pour survivre. Vendre pour remplir la marmite. Le tourisme - avec son cliché du tabac et du mulâtre - finance une partie de cette économie fragile, mais entre le souvenir et l'imprimé, la vérité s'infiltre : ces affiches ne sont pas seulement décoratives. Elles sont de l'histoire vivante. Elles feront partie de la collection la plus palpable de la résilience insulaire.

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C'est là, au milieu des encres vibrantes et des papiers poreux, que Sergio Diaz Amaral s'est également distingué en tant que dessinateur et imprimeur. Au fil du temps, son trait s'est affiné, son geste s'est précisé. Comme quelqu'un qui apprend à parler du bout des doigts, il a développé son propre langage qui émerge entre les lumières chaudes et les bruits des machines, pas seulement une technique, mais un lien. Un lien entre le corps et sa machine, entre l'idée et la pulsation.